en cours de programmation

« Correspondances de compositeurs 

en miroir de leurs œuvres »   

Quand les courriers aux contemporains des compositeurs révèlent les coulisses de la naissance des œuvres… 

Qu’est-ce que correspondre? C’est atteindre ou être touché par des personnes, des cultures, des idées qui ne sont pas “ici”, immédiatement. C’est engager un dialogue pour parler une langue commune, ou en inventer une. Ce programme explore ces situations de solitude pour les compositeurs, ces voies sans issue où la lumière d’ailleurs filtre par moments. Toute création est tentative d’éclairage d’un environnement sur un monde intérieur, d’une famille de couleurs sonores sur un matériau, et l’idée de sonate incarne parfaitement ce concept d’éclairage : comment la verve rythmique du piano répond à celle mélodique du violon? Quels points communs sont à déceler? Jusqu’où éloigner les instruments? La réponse avec deux exemples extrêmes, chez Bartok et Beethoven, de ce couple protéiforme. Une curieuse pièce de Bill Hopkins, Pendant, offre un mystérieux interlude pour violon seul où un chant d’oiseau est évoqué, jeté contre des idées musicales radicales. Deux études pour piano de Léo Marillier apportent un élément de réponse supplémentaire, cette fois-ci rapprochant l’opacité et la brillance du piano..

Léo Marillier, violon

Orlando Bass, piano

Ludwig van Beethoven: Sonate pour piano et violon en sol majeur op.96 (1812)

Léo Marillier: Deux études pour piano, création 2025

Orlando Bass, oeuvre pour violon seul

Béla Bartók: Sonate pour violon et piano n.1 (1921)

Bord de scène à l'issue du concert à propos des correspondances de Beethoven et Bartok