Laurent Camatte, alto
Prix d’alto et d’analyse musicale au Conservatoire National Supérieur de Musique de Paris, Laurent Camatte s’illustre très tôt sur scène par son engagement porté à la création contemporaine. Son répertoire éclectique le mène à se produire dans le monde entier, tant comme soliste que comme chambriste, au sein d’ensembles tels que l’InterContemporain, 2e2m, Proton-Bern, avec des chefs tels que Pierre Boulez, Peter Eötvös, David Robertson ou encore Matthias Pintscher, et avec des partenaires tels que Irvin Arditti, Pierre Strauch, Michaël Lévinas, Nicolas Angelich, Jean-Marc Luisada, Jean-Marc et Xavier Phillips, Donatienne Michel-Dansac. Laurent Camatte est alto solo titulaire des ensembles Court-Circuit et Linéa. En collaboration étroite avec de nombreux compositeurs, Pascal Dusapin, Martin Matalon, Alain Bancquart, George Benjamin, Philippe Hurel, Michael Jarrell, Daniel D’Adamo, Aurélien Dumont, Raphaël Cendo…, plusieurs d’entre eux écrivent pour lui : Betsy Jolas, Jacques Lenot, Michaël Levinas, Philippe Schoeller, Patrick Marcland, Samuel Andreyev, Yann Robin, Gilles Schuehmacher, Robert Coinel. Laurent Camatte enseigne l’alto dans plusieurs académies estivales (Aix-en-Provence, Belle-Île, Zagora (Grèce)), et est régulièrement sollicité à la dispense de Master-Classes en France (Paris, Strasbourg, Marseille) comme à l’étranger (Birmingham, Schenzhen, Moscou). Parmi ses principaux enregistrements, tous salués par la critique, citons « The Lips Cycle » de Daniel D’Adamo (La Buissonne 2020), « Vers une présence réelle… » de Dominique Schafer (KAIROS 2018), « Moving » de Samuel Andreyev (Klarthe 2016), « B for Betsy », œuvres pour alto de Betsy Jolas (Hortus 2012, Grand Prix de l’académie Charles Cros), « Chiaroscuro », œuvres de Jacques Lenot -dont Erinnern als Abwesenheit III pour alto et orchestre , (Intrada 2011, Grand Prix de l’académie Charles Cros). Séduit par le disque « B for Betsy », Simon Rattle invita personnellement Laurent Camatte à la Philharmonie de Berlin pour la création Allemande de l’œuvre Rhut wohl de Betsy Jolas que la compositrice a dédiée à l’altiste.